L'équipe du FFEQ tient à remercier sincèrement l'équipe du Festival de cinéma de la ville de Québec de lui avoir accordé un bloc de projection pour présenter une sélection Lauréats et films marquants de sa 10 édition, et ainsi participer à cet événement exceptionnel qui fait vibrer la capitale au rythme du 7e art depuis jeudi dernier. D'ailleurs, avant la projection, le responsable de l'édition 2012, Thomas Rodrigue, désirait profiter de sa dernière apparition en tant que coordonateur du FFEQ pour énoncer une brève allocution, qui n'a malheureusement pas été prononcée, mais qui est copiée-collée ici:
Avant tout chose, j'aimerais profiter de la tribune qu'on a en ce moment pour remercier toute l'équipe du FCVQ et particulièrement Olivier, Marie-Christine et Christopher, bien sûr, en tant que coordonnateur de la dernière édition du FFEQ de nous offrir cette visibilité exceptionnelle, mais surtout en tant que cinéphile de la ville de Québec, et de nous permettre de mordre de si belle façon dans le septième art le temps de ce bel événement. En 2012, c'est tellement rendu facile de consommer des films sur son iPod, son portable et youtube, qu'on oublie parfois que c'est aussi dans l'ADN du cinéma d'être un art collectif, qui occupe des espaces, réunit des êtres humains de chair et d'os avec lesquels on peut interagir, discuter et surtout, qui se vit en groupe.
La dernière édition du FFEQ coïncidait notamment avec le printemps érable, ce que nous rappelaient tous les carrés rouges arborés lors de la fin de semaine du 29 mars au 1er avril derniers et le fait que la majeure partie des programmes de cinéma du Québec participaient à ce mouvement de débrayage historique. Certains parlaient alors de «l'incroyable réveil d'une génération ». Personnellement, je dois admettre que bien que j'admire Jacques Parizeau, je n'adhère pas totalement à ces propos, car en écoutant les courts-métrages parmi lesquels nous avions l'honneur de sélectionner, pratiquement tous réalisés avant février 2012, nous constations déjà alors que la génération Y était une génération allumée, dynamique et dévouée au rayonnement de sa culture nationale. J'irais même jusqu'à dire que c'est plutôt le contraire, et que c'est la population du Québec qui s'est réveillé par rapport à cette génération, et qui a constaté à quel point il s'agissait de jeunes loups énergiques, bouillonnants et qui ne manqueront pas de fasciner les historiens dans plusieurs années.
En ce moment vous m'écoutez parler et vous n'êtes peut-être pas d'accord avec ce que je dis, mais je suis convaincu que lorsque les cinéastes de ce soir vous auront fait rencontrer ce bédéiste belge et cet artiste nicaraguayen, vous auront transporté dans une uchronie où l'inflation a explosé ou dans leurs souvenirs lorsqu'une simple de photo se voulait pénible, vous auront fait revivre le pincement d'un premier rendez-vous et le déchirement d'une séparation, vous auront fait vibrer aux rythme des lentilles macros et du piano de Davio Piano, vous auront fait assister à des chicanes loufoques entre amis mais d'autres déchirantes entre famille, et vous auront donné le vertige avec le plan fixe de Faces, et bien je suis certain qu'alors là, vous serez aussi persuadés que moi.
Sur ce je vous souhaite une belle soirée avec les réalisateurs et réalisatrices dont une bonne partie se sont déplacés pour l'occasion et qui, qui sait, pourraient bien revenir ici dans quelques années vous présenter leurs long-métrages.
Avant tout chose, j'aimerais profiter de la tribune qu'on a en ce moment pour remercier toute l'équipe du FCVQ et particulièrement Olivier, Marie-Christine et Christopher, bien sûr, en tant que coordonnateur de la dernière édition du FFEQ de nous offrir cette visibilité exceptionnelle, mais surtout en tant que cinéphile de la ville de Québec, et de nous permettre de mordre de si belle façon dans le septième art le temps de ce bel événement. En 2012, c'est tellement rendu facile de consommer des films sur son iPod, son portable et youtube, qu'on oublie parfois que c'est aussi dans l'ADN du cinéma d'être un art collectif, qui occupe des espaces, réunit des êtres humains de chair et d'os avec lesquels on peut interagir, discuter et surtout, qui se vit en groupe.
La dernière édition du FFEQ coïncidait notamment avec le printemps érable, ce que nous rappelaient tous les carrés rouges arborés lors de la fin de semaine du 29 mars au 1er avril derniers et le fait que la majeure partie des programmes de cinéma du Québec participaient à ce mouvement de débrayage historique. Certains parlaient alors de «l'incroyable réveil d'une génération ». Personnellement, je dois admettre que bien que j'admire Jacques Parizeau, je n'adhère pas totalement à ces propos, car en écoutant les courts-métrages parmi lesquels nous avions l'honneur de sélectionner, pratiquement tous réalisés avant février 2012, nous constations déjà alors que la génération Y était une génération allumée, dynamique et dévouée au rayonnement de sa culture nationale. J'irais même jusqu'à dire que c'est plutôt le contraire, et que c'est la population du Québec qui s'est réveillé par rapport à cette génération, et qui a constaté à quel point il s'agissait de jeunes loups énergiques, bouillonnants et qui ne manqueront pas de fasciner les historiens dans plusieurs années.
En ce moment vous m'écoutez parler et vous n'êtes peut-être pas d'accord avec ce que je dis, mais je suis convaincu que lorsque les cinéastes de ce soir vous auront fait rencontrer ce bédéiste belge et cet artiste nicaraguayen, vous auront transporté dans une uchronie où l'inflation a explosé ou dans leurs souvenirs lorsqu'une simple de photo se voulait pénible, vous auront fait revivre le pincement d'un premier rendez-vous et le déchirement d'une séparation, vous auront fait vibrer aux rythme des lentilles macros et du piano de Davio Piano, vous auront fait assister à des chicanes loufoques entre amis mais d'autres déchirantes entre famille, et vous auront donné le vertige avec le plan fixe de Faces, et bien je suis certain qu'alors là, vous serez aussi persuadés que moi.
Sur ce je vous souhaite une belle soirée avec les réalisateurs et réalisatrices dont une bonne partie se sont déplacés pour l'occasion et qui, qui sait, pourraient bien revenir ici dans quelques années vous présenter leurs long-métrages.